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18 février 2007 7 18 /02 /février /2007 14:41

Le Bureau Exécutif du CFCM, réuni ce jour à la Grande Mosquée de Paris, a étudié le déroulement du procès engagé contre le périodique Charlie-Hebdo et ses implications. Il en ressort qu’à l’unanimité, le Bureau Exécutif réaffirme sa détermination à persévérer dans la voie républicaine qu’est la voie judicaire pour répondre à toute atteinte manifeste au respect de la population musulmane dans son identité, sa dignité et conviction religieuse.

-Le CFCM réaffirme son attachement à la liberté  d’expression et à la laïcité qui sont les fondements même et les piliers de la République.

-Le CFCM réaffirme que les musulmans de France ne doivent, en aucun cas,  être assimilés à des intégristes ni à des terroristes et que leur citoyenneté doit être respectée à l’instar des autres composantes de la Nation.

Au travers de ces procédures engagées, c’est le racisme qui est dénoncé, la stigmatisation et l’amalgame. Nos jeunes gens souffrent suffisamment du chômage et de l’injustice sociale liés à la discrimination pour que le CFCM s’érige à bon droit comme défenseur contre les sources xénophobes et islamophobes de ces discriminations.  

L’opinion française comprendra aisément qu’une composante nationale de cette importance, qui a versé son sang et sa sueur pour défendre les intérêts de la Nation, réclame le respect de sa dignité.

Fait à Paris, le 15 février 2007

Le Président du CFCM,

Le docteur Dalil Boubakeur

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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 17:31
OCI-AIIF/Palestine: L'Académie islamique Internationale du Fiqh condamne fermement les activités des autorités de l’occupation contre la sainte mosquée d’Al-Aqsa

Jeddah, 21 Muharram/8 fév.(IINA)-
L'Académie islamique Internationale du Fiqh (AIIF), un organe subsidiaire de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) basé à Jeddah, en Arabie Saoudite, a fermement condamné mercredi les activités des autorités de l'occupation à Al-Quds (Jérusalem occupé), contre la sainte mosquée d'Al-Aqsa, première qibla et troisième lieu saint de l'islam après la mosquée Al Haram à la Mecque et la mosquée du Prophète Mohamed à Médine.
Dans un communiqué de presse parvenu à l'IINA, l'AIIF par la voix de son secrétaire général, son Eminence Cheikh Mohamed Habib Ibn Al-Khoja, rappelle que tout au long de l’histoire, la Sainte Mosquée Al-Aqsa a occupé une place éminente dans le coeur des Musulmans des quatre coins du monde, car elle représente tout à la fois leur première Qibla (direction pour la prière), le lieu de l’Ascension de leur Prophète (PSL) et l’une des trois saintes mosquées qu’ils ont reçu l’ordre formel de visiter. C’est aussi la mosquée dont Dieu a béni les alentours et le lieu où sont descendus des Messages divins. Elle a été le témoin privilégié d’évènements grandioses qui ont marqué l’histoire politique et la civilisation musulmanes. Ce qui est regrettable, ce sont les actes flagrants de profanation et les attaques honteuses auxquels nous assistons aujourd’hui et qu’elle subit de la part de groupes sionistes extrémistes et des valets de l’occupation.
Cependant, ajoute le communiqué, ce qui constitue, aux yeux des Musulmans, l’acte le plus dangereux, face auquel nous mettons vivement en garde les autorités d’occupation, c’est le plan des autorités israéliennes de procéder à des excavations sous les fondations de la Mosquée Al-Aqsa et ses galeries souterraines. En effet, elles ont autorisé la construction de tunnels aux alentours des murs de la Mosquée, excavations qui, disent-elles, permettront d’entreprendre des explorations scientifiques, pour trouver une voie d’accès plus facile au Mur des Lamentations, en vue, soit disant, de confirmer l’existence du Temple de Salomon. Il ne s’agit là, en réalité, de rien d’autre qu’un subterfuge pour causer des fissures aux bâtiments situés au-dessus, ce qui conduirait inéluctablement à leur effondrement et à leur démolition.
Cheikh Al-Khoja a dit qu'au nombre des actes de profanation entrepris, par les autorités d’occupation, contre la Mosquée Al-Aqsa l’on peut citer l’occupation sauvage de la Place al-Bouraq, en plus de la permission accordée à des groupes extrémistes, de s’y promener en toute liberté, entourés de gardes de sécurité. Sans parler du fait qu’ils persistent dans leur volonté de démolir des bâtiments d’une importance historique qui appartiennent aux biens pieux (waqf) islamiques.
Ces attaques, a-t-il souligné, constituent un défi flagrant à tous Musulmans et au monde islamique. Et l’Académie, en les condamnant fermement, invite les Musulmans, gouvernements et peuples, à intervenir, par tous les moyens politiques, médiatiques et judiciaires, pour mettre immédiatement un terme à ces agissements criminels. Elle exhorte également la communauté internationale à prendre ses responsabilités face à ces agissements gravissimes qui menacent la paix et la sécurité régionales et internationales.
Le secrétaire général de l'AIIF a prié Dieu pour inspirer cette Oummah et la guider dans le droit chemin pour qu’elle occupe la place que le Tout-Puissant lui a assignée, celle de communauté du Juste Milieu qui fait et ordonne le Bien, évite et condamne le Mal et qui fait de la Concertation un système de gestion des affaires de la Cité et des hommes.
AH/IINA

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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 04:45

Bismi-lah r-rahmanî r-rahîm

Je commence par Dieu, l'infiniment bon, le tout miséricordieux

L'association ASIDCOM,

Association de sensibilisation, d'information et de défense de consommateurs musulmans

présente à tous ses frères et soeurs dans le monde ses meilleurs voeux de PAIX et de BONHEUR, insha allah !, pour la nouvelle année 1428 de l'hégire correspondant au 24 septembre 622 grégorien, date omarienne en hommage à l'éxil du prophète Muhammad (Paix et Bénédiction sur lui) à Médine.

Que notre communauté trouve le chemin de la solidarité et de la fraternité.

A sallam alaykoum wa ramatoullah wa barakatû.

 

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31 décembre 2006 7 31 /12 /décembre /2006 23:20
L'Aïd à l'épreuve de la ville
Entretien avec Anne-Marie Brisebarre, anthropologue au CNRS

Le point culminant de l'Aïd el Adha'a est le sacrifice du mouton par lequel les croyants commémorent le souvenir d'Abraham. Outre, les dimensions spirituelles et sociales qu'accordent les musulmans à ce rite majeur, sa réalisation dans le contexte européen – à l'instar des pratiques culturelles et religieuses issues des migrations antérieures - façonne l'espace urbain et pose de nouveaux défis aux politiques urbaines. Anne-Marie Brisebarre, anthropologue au CNRS répond aux questions de SaphirNews.


SaphirNews : Comme vous avez pu le souligner dans vos travaux, l'aïd el Adha'a dans les pays musulmans est une pratique publique qui a pignon sur rue. Quelle visibilité peut avoir le sacrifice en Europe où la religion reste du domaine privé ?
L'Aïd à l'épreuve de la ville
 

Anne-Marie Brisebarre : Il est vrai que, dans les pays musulmans, cette grande fête s'inscrit dans l'espace du village en milieu rural et du quartier dans les villes. Le sacrifice qui en est le centre est normalement effectué dans le cadre de la maison par le père de famille. Mais sa réalisation dans le même temps – en référence au Pèlerinage à la Mecque – par l'ensemble de la umma, la communauté des croyants, lui donne une dimension collective donc une visibilité maximale : c'est le regard des voisins qui valide l'accomplissement de cet acte rituel recommandé.
Dans le contexte européen, en particulier dans la France laïque, cette fête qui ne bénéficie pas d'un jour de congé officiel pose bien des problèmes. Le plus difficile à résoudre concerne le sacrifice familial du mouton, régulièrement dénoncé comme barbare par des associations de protection animale. Ce sacrifice est assimilé à un abattage rituel pour la boucherie et doit légalement se faire à l'abri des regards, dans un abattoir. Or, ces établissements sont actuellement très peu nombreux aux portes des grandes villes.
Depuis quelques années, les chaînes de télévision nationales ont fait un effort pour informer l'ensemble des citoyens français sur la date, et surtout sur le sens de cette grande fête de l'islam, deuxième religion de France, essayant de mettre en avant d'autres aspects et d'en gommer un tant soit peu la part sanglante : la prière à la mosquée, le rassemblement familial, les festivités culinaires, les cadeaux aux enfants, tout ce qui rapproche l'aïd de la fête de Noël.
 

SaphirNews : Comment réagissent les collectivités locales européennes à la visibilité de l'aïd el Adha'a et surtout comment entendent-elles répondre aux problèmes que cela implique ?

[Anne-Marie Brisebarre : ]bPendant longtemps, la stratégie des pouvoirs publics français, au niveau local et national, a consisté à ignorer cette fête, le sacrifice ayant souvent lieu au domicile familial – le fameux « mouton égorgé dans la baignoire » à la une de la presse – ou dans les fermes autour des grandes villes, et à n'intervenir qu'en cas de « troubles à l'ordre public ».
Cependant, dans la région parisienne, des municipalités confrontées à de tels troubles ont, dès les années 80, cherché des solutions acceptables pour tous leurs administrés, musulmans et non musulmans. Car une des spécificités françaises, par rapport aux autres pays européens où existent des quartiers ethniques, est la mixité de l'habitat : nos cités des grandes villes ou de leurs banlieues rassemblent dans un même lieu des familles d'appartenances religieuses et culturelles diverses. Cette mixité, envisagée comme garante d'intégration, devient source de tensions lorsque se produisent des évènements révélateurs d'altérité, comme la pratique du sacrifice dans les espaces communs des cités (garages, caves des immeubles…). Des sites municipaux de sacrifice ont donc été organisés avec l'appui des pouvoirs publics, relayés dans les années 90 par des « sites dérogatoires de sacrifice » dans la grande couronne parisienne, puis à la périphérie de la plupart des grandes villes. Ces espaces temporaires de sacrifice, souvent en plein air, devaient être situés « hors de la vue des non musulmans », donnant à un acte religieusement valorisé un caractère caché.
Coupable d'avoir « organisé l'illégalité », l'administration française a été rappelée à l'ordre par le Bureau vétérinaire de l'Union européenne en 1999 et menacée de fortes amendes si elle continuait à « violer » la directive européenne 93/119 en « autorisant l'abattage rituel pratiqué en plein air par des personnes non autorisées » ce qui se produit lorsque « des milliers de moutons sont mis à mort rituellement en plein air en France au cours de la fête de l'aïd el kébir ». Fin 2001, un arrêt du Conseil d'Etat a donc interdit toute dérogation, cantonnant de nouveau aux abattoirs la pratique du sacrifice musulman. Or ces établissements sont situés en majorité dans les régions de production des animaux, c'est-à-dire loin des villes. Ainsi, la plupart des départements de la région parisienne ne possèdent aucun abattoir. Aussi, après une tentative peu concluante d'utilisation d'abattoirs mobiles à Pantin (Seine-St-Denis) et Evry (Essonne) en 2004, la plupart des familles qui y résident et veulent continuer à sacrifier ne peuvent le faire que dans la clandestinité, comme par le passé.
Dans d'autres pays d'Europe pourtant soumis aux mêmes réglementations communautaires, les pouvoirs publics continuent à fermer les yeux sur les pratiques sacrificielles musulmanes car, en dehors du recours aux abattoirs, un grand nombre se déroule de façon cachée, dans l'espace domestique pavillonnaire en Belgique ou dans des quartiers ethniques en Angleterre ou en Allemagne. Dans ce dernier pays, comme en Espagne, on peut accepte que les fermes servent de lieu de sacrifice pour l'aïd.
Ainsi le choix courageux des pouvoirs publics français de permettre la pratique du sacrifice, tout en contrôlant les nuisances d'un acte s'insérant difficilement dans l'espace urbain, s'est donc retourné contre la France mais aussi et surtout contre les familles de confession islamique.
 

SaphirNews : La grande distribution à chaque fête de l'aïd el Adha'a montre un intérêt commercial chaque fois plus fort pour répondre à la demande des musulmans. Quelles vont être les principales conséquences sur l'observation du rite ?

Anne-Marie Brisebarre : Déjà, à la fin des années 80, un supermarché de la banlieue parisienne s'était lancé dans la vente de moutons vivants pour l'aïd el Adha'a. Les conditions d'hébergement et d'affouragement de ces animaux laissant à désirer, de telles opérations avaient été par la suite interdites, les services vétérinaires préférant voir le commerce de moutons vivants pour l'aïd assuré par des professionnels de l'élevage afin de respecter au mieux les règles du bien-être animal.
La grande distribution cherche depuis plusieurs années à capter le marché de la viande halal jusqu'alors détenu par les boucheries musulmanes. Fournir des carcasses de moutons aux familles pour l'aïd el Adha'a est une opération commerciale particulièrement lucrative convoitée par plusieurs enseignes qui cherchent à bénéficier de la caution de certains représentants des grandes associations représentées au sein du CFCM.
Dans le contexte d'interdiction des sites dérogatoires et de rareté des abattoirs de proximité, remplacer le sacrifice par l'achat d'une carcasse de mouton au supermarché est une solution à laquelle de nombreuses familles résidant dans la région parisienne ont dû se résigner. Mais il y a « tromperie sur la marchandise » si cette grande surface affirme vendre, le jour même de la fête, des carcasses de « moutons de l'aïd », c'est-à-dire d'animaux certifiés sacrifiés après la prière de l'aïd el Adha'a. En ce qui concerne l'offre de Carrefour, les moutons ont été achetés et devaient être abattus en Angleterre, ce qui rendait matériellement impossible leur mise en vente le jour même de la fête, à Evry par exemple. Il s'agissait donc de viande halal, semblable à celle vendue quotidiennement dans les boucheries, et non de moutons sacrifiés. Le sacrifice de l'aïd el Adha'a n'étant pas une obligation pour le croyant musulman, mais une recommandation pour celui qui peut l'accomplir, les familles urbaines seront sans doute de plus en plus nombreuses à devoir accepter de ne pas sacrifier et à privilégier la prière et la joie de se retrouver en famille autour d'un repas de fête. Cependant certains musulmans dénoncent la perte symbolique que représente, pour eux et leurs enfants, ce passage d'un acte sacrificiel, commémorant la soumission d'Ibrahim, à un achat de viande halal !
 

SaphirNews : L'aïd el Adha'a amène la campagne à la ville durant tout le temps de la fête. Qu'est ce que cela produit chez les gens ?

Anne-Marie Brisebarre : Cet envahissement des villes par le bétail destiné au sacrifice se produit chaque année, quelques temps avant la fête, dans les pays musulmans : ainsi, au Maghreb et en Afrique de l'Ouest, des marchés aux ovins sont organisés par les autorités municipales. Dans les jours qui précèdent l'aïd, dans tous les quartiers, sur les terrasses et dans les cours des maisons, mais aussi sur les balcons des appartements et même dans les rues, il y a des moutons. A Dakar, des moutons sont élevés en ville pendant plusieurs mois au cœur des maisons. Ces animaux font pratiquement partie de la famille, on leur donne un nom, ils sont l'objet de nombreuses attentions, en particulier de la part des enfants. Les villes vivent alors au rythme des moutons, retentissant jour et nuit du son de leurs bêlements, jusqu'au moment où les pères de famille, le matin de la fête au sortir des mosquées, accomplissent le sacrifice.
Jusqu'à la fin des années 80, en France, des éleveurs et des maquignons amenaient des camions entiers de moutons depuis les grandes régions d'élevage ovin jusqu'aux portes des grandes villes et même dans les cités de banlieue. Dans les années 90, des arrêtés ont été pris dans la plupart des départements pour arrêter ce commerce non contrôlé et coupler les ventes de moutons avec les abattoirs et les sites dérogatoires de sacrifice, évitant ainsi que les animaux soient sacrifiés dans des lieux inappropriés, sans aucun contrôle vétérinaire garant de la santé des bêtes et des hommes.
 

SaphirNews : L'islam évolue dans un monde quasiment urbain. Quel visage prend l'aïd el Adha'a à l'heure de la mondialisation ?

Anne-Marie Brisebarre : Il est certain que la pratique du sacrifice en milieu urbain pose de nombreux problèmes en Europe comme dans les pays d'islam majoritaire. Même à la Mecque, pour les sacrifices effectués lors du Pèlerinage, il a fallu bâtir un immense abattoir afin de contrôler les nuisances dues à la multiplication d'un tel acte sanglant, en particulier d'un point de vue sanitaire.
Au Maroc et en Tunisie, des voix s'élèvent depuis plusieurs années pour déplorer une situation pour le moins archaïque et dénoncer la pratique du sacrifice dans les grandes villes. Pourtant, la modernité est en route et, pour l'aïd el Adha'a 2006, un site web marocain proposait aux familles résidant à Rabat et Casablanca l'achat de leur victime sur un « marché virtuel » de moutons et sa livraison à domicile au moment désiré, résolvant ainsi le problème de la garde de l ‘animal. Restait alors, pour ceux qui résident dans un appartement, à trouver un lieu pour le sacrifice. Dans certaines métropoles musulmanes, on a pris l'habitude de se rendre dans les abattoirs ou sur des sites organisés près des marchés aux ovins, comme nous l'avons vu faire à Nouakchott, en Mauritanie. Deux raisons sont alors invoquées, l'impossibilité de sacrifier dans l'habitation familiale, mais aussi la perte de savoir du père qui ne sait plus ni égorger ni dépouiller un mouton et doit alors avoir recours aux services d'un professionnel.
Il n'y a donc pas qu'en pays d'islam minoritaire qu'on constate une profonde transformation du rituel sacrificiel : si le père ne prend plus le couteau et que l'égorgement rituel ne peut plus avoir lieu dans l'espace domestique en présence de toute la famille, le sens profond du sacrifice de l'aïd el Adha'a risque de se perdre faute de transmission.
 

Dimanche 31 Décembre 2006
Propos recueillis par Mohammed Colin pour saphirsnews.com


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26 décembre 2006 2 26 /12 /décembre /2006 03:37

Quelle est l’origine de la prescription du sacrifice rituel de l’Aïd Al-Adhâ ? Est-ce une obligation ou bien une sunnah ? Quelles caractéristiques doivent être remplies par la bête offerte en sacrifice ? Est-il vrai que l’on peut offrir un coq en sacrifice ?- définitions linguistique et juridique- historique- le sacrifice rituel dans l'Islam- preuves de l'institution du sacrifice- statut juridique- qui offre le sacrifice ?- le mérite du sacrifice- quand sacrifier ?- quoi sacrifier ?- autres directions relatives au sacrifice- poëmes- notes terminologiques

- Définitions linguistique et juridique

- Rétrospective historique

- Le sacrifice rituel dans l’islam

- Preuves de l’institution du sacrifice en islam

- Le statut juridique du sacrifice

-  Qui offre le sacrifice ?

- Le mérite du sacrifice

- Quand sacrifier ?

- Quoi sacrifier ?

- Autres directives relatives au sacrifice

http://www.islamophile.org/spip/article1318.html
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25 décembre 2006 1 25 /12 /décembre /2006 01:58

VIENNE, 18 déc 2006 (AFP) - Les musulmans de l'Union européenne sont victimes de discrimination en matière d'emploi, éducation et logement et d'islamophobie, selon une agence européenne qui réclame plus d'efforts des Etats membres, mais aussi plus de volonté d'intégration des musulmans.

lien sur le rapport de L'EUMC : http://eumc.europa.eu/eumc/material/pub/muslim/Manifestations_FR.pdf

Le rapport de l'Observatoire européen des phénomènes racistes et xénophobes (EUMC) «montre qu'il reste beaucoup à faire pour s'assurer que les musulmans européens bénéficient des mêmes droits à l'égalité de traitement et de la même qualité de vie que les autres Européens», a déclaré la directrice, Beate Winkler, à la presse à Vienne.
Le rapport (sous http://eumc.europa.eu) donne aussi des exemples d'actes «islamophobes», allant d'insultes à des agressions physiques et à des incendies volontaires.
Il cite aussi des initiatives de dialogue réussies, par exemple au Luxembourg, en Allemagne, ou dans les municipalités de Rotterdam (Pays-Bas) et Birmingham (Royaume-Uni).
Invitant les dirigeants des 25 à «un vrai dialogue interculturel», l'EUMC
recommande aux États membres «de mettre en oeuvre des mesures visant à lutter plus efficacement contre la discrimination et le racisme», illégaux dans l'Union.Ces actes peuvent «entraîner une forme de désespoir et risquent de saper le sentiment d'appartenance qu'ont les musulmans à l'UE», comme pour d'autres groupes de migrants et groupes minoritaires. Chez les jeunes, les obstacles à la promotion sociale «peuvent donner lieu à un sentiment de frustration et d'exclusion sociale».Le rapport regrette aussi que ces faits
«restent sous-documentées et sous-déclarées», sauf par la Grande-Bretagne et la Finlande et réclame un effort d'information aux autres Etats membres. Selon l'étude, les musulmans, en tant que groupe, sont sur-représentés dans les secteurs mal payés de l'économie. «D'une manière générale, si leur réussite scolaire se situe sous la moyenne, leur taux de chômage, lui, est supérieur à la moyenne» (ex 11% en Irlande en 2002 contre 4% pour l'ensemble du pays).«Ils sont souvent représentés de manière disproportionnée dans les zones où les conditions de logement sont les plus mauvaises».L'EUMC publie parallèlement une étude sur les «Perceptions de la discrimination et de l'islamophobie», réalisée auprès d'organisations et jeunes musulmans dans dix États. Des tests montrent que pour les musulmans, les possibilités d'emploi sont limitées.
Ainsi en 2004 au Royaume-Uni, BBC-radio a envoyé des demandes d'emploi de six candidats fictifs, faisant deviner leur origine à 50 entreprises: la probabilité d'être invités à une entrevue était plus élevée pour les candidats blancs (25%) que pour les candidats noirs (13%) et surtout au nom musulman (9 %).
En France, en 2004, l'université de Paris I a envoyé différents CV permettant de deviner l'origine: la probabilité d'obtenir une réponse positive était cinq fois moins élevée pour les candidats originaires d'Afrique du Nord.L'EUMC considère aussi que «l'intégration est un processus qui va dans les deux sens. De nombreux musulmans européens reconnaissent qu'ils doivent faire plus pour s'intégrer dans l'ensemble de la société». Le rapport estime à au moins 13 millions le nombre des musulmans, soit 3,5% de la population totale de l'UE. Le conseil des ministres de l'UE a décidé ce mois-ci d'élargir le mandat
de l'EUMC qui deviendra, au début de 2007, l'Agence de l'UE pour les droits

dépêche sous copyright AFP

lien sur le rapport de L'EUMC :

http://eumc.europa.eu/eumc/material/pub/muslim/Manifestations_FR.pdf

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24 décembre 2006 7 24 /12 /décembre /2006 00:52
Liste des abattoirs île de France Centre

Attention ! Cette liste peut être sujette à quelques modifications.

PARIS (75)

 

Aucun site

 

 

SEINE ET MARNE (77)

 

Abattoir EMSALEM - 154. rue des Frères- Thibault 77190 DAMMARIE LES LYS - 01 64 37 49 77

 

Abattoir DUPAS - 2 chemin des Chaudronniers 77600 JOSSIGNY - 01 64 02 47 74

 

Ferme du Chemin -  5 rue de la dime 77580 MAISONCELLES EN BRIE

 

Ferme – 16 Grande Cour 77570 GATINAIS

 

Ferme de Beauverger – 77173 CHEVRY COSSIGNY

 

Ferme – Route de Cossigny 77173 CHEVRY COSSIGNY

 

Ferme -12 rue du moulin Deforge 77176 NOISEMENT SAVIGNY

 

Ferme nouvelle de la Goele 77230 MONTGE EN GOELE

 

Ferme Meniel – JP ZID 77230 DAMMARTIN EN GOELE

 

M. SNAKTOWSKI Patrick -75 A v Mal Leclerc 77230 DAMMARTIN EN GOELE

 

Ferme – Rue du Moulin des marais 77290 MITRY MORY

 

M. LEGRAND - 60 rue de ruzé 77270 VILLEPARISIS

 

Ferme blanche Lambresis - 77270 VILLEPARISIS

 

Ferme – 51 rue de la Bergerie 77181 COURTRY

 

Ferme – 53 rue Abel Prouharam 77120 COULOMMIERS

 

Abattoir Saint Blandin - 80 Rue des Grands Maisons 77120 COULOMMIERS - 01 64 03 82 68

 

Abattoir de Montereau Fault yonne - 1 rue des Sécherons 77130 MONTEREAU - 01 64 72 60 77

 

 

YVELINES (78)

 

Ferme de l’Aubette, M. Kaddour – Route de Meulan 78250 TESSANCOURT

 

 

ESSONNE (91)

 

M. BOURDON, 41 route de Limours 91340 LIMOURS

 

 

HAUTS DE SEINE  (92) MARCHE DE VIFS

 

M. Genty -Angle de l’Avenue Hoche et de la rue de Bezons 92000 NANTERRE

 

Mosquée d’Ormar du Sud, M. Guarrech 92200 BAGNEUX

 

M. Kessouh – 13/17 rue de l’Industrie 92230 GENNEVILLIERS

 

Arrière cour boucherie, M. Bouchahoua Béchir – 16 avenue Gabriel Péri 92230 GENNEVILLIERS

 

 

SEINE ST DENIS (93)     

 

Aucun site

 

 

VAL DE MARNE (94)

 

Aucun site

 

VAL D’OISE (95)

 

Société Aminecov 17 bis, rue Colbert 95460 EZANVILLE -01 39 35 89 67

 

Société Lepoureau, M. Nifa – 95200 SARCELLES

 

Boucherie Benz – 95420 WY dit JOLI VILLAGE

 

M. Vaillant – 95810 VALLANGOUJARD

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24 décembre 2006 7 24 /12 /décembre /2006 00:11
CRCM Rhône Alpes

Liste des Sites temporaires d’Abattage Rituel de l’Aïd Al Adha 2006

Président de la commission : Toufik CHERGUI – tél. : 06 72 12 80 34

Département
Ville
Nbre de
bêtes
Durée
Resp.
du site
Tél.
Mail
Ain (01)
Bourg
en Bresse
200
1 jour
Toufik CHERGUI
06 72 12 80 34
toufik.chergui
@laposte.net
Isère (38)
Grenoble
1600
2 jours
Allal JAMAD
06 13 33 66 37
Allaljamad
@yahoo.fr
Loire (42)
St Etienne
100
1 jour
Mohamed  KHALLAD
06 79 06 42 75
Khallad roanne@yahoo.fr
Rhône (69)
Mornant
400
2 jours
Driss AZAGHAF
06 09 90 27 59
Dverrio
@yahoo.fr
Savoie (73)
Chambéry
200
1 jour
Ahmed BAHRAOUI
06 16 27 52
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24 décembre 2006 7 24 /12 /décembre /2006 00:02
Aid el Kebir : Liste des sites d’abattage autorisés

Le CRCM PACA tient à rappeler que par arrêté préfectoral  que l’abattage rituel est interdit hors des onze sites agréés dont la liste figure ci-dessous.
Abattoirs permanents
Abattoir Roux à Tarascon : Quartier Radoubs 13150 Tarascon (Ouvert le 1er jour)
Abattoir de Provence : 136 Chemin de la Madrague ville, 13015 Marseille (Ouvert les 3 jours)
Abattoir de Volaille d’Aubagne : Chemin des Espillères 13400 Aubagne(Ouvert le 1er jour)
Abattoirs temporaires
Abattoir de Marseille Saint-Louis : 346 chemin de la Madrague ; 13015 Marseille (Ouvert les 3
jours)
Eygalières : Mas Chabaud 13810 Eygalières (Ouvert le 1er jour)
Eyguières : Coopérative le Mérinos Chemin de Grignan 13430 Eyguières (Ouvert les 2 premiers
jours)
Istres : Domaine de la Massuguières, Rond point Marcel Dassault 13800 Istres (Ouvert les 2 jours)
Les Pennes Mirabeau : Lieu dit « la Bugade » RN 396 13170 Les Pennes Mirabeau (Ouvert les
deux premiers jours)
Saint-Martin de Crau : Coopérative le Mérinos Avenue de Ceret 13310 Saint-Martin de Crau (Ouvert
les 2 premiers jours)
Tarascon : Mas de la Visclède Route de Fontvieille 13150 Tarascon (Ouvert le 1er jour)
 

Le CRCM PACA tient à rappeler que pour être valide, le sacrifice doit avoir lieu après la prière rituel de l’Aïd.

PREFECTURE DE LA REGION PROVENCE ALPES COTE D’AZUR

PREFECTURE DES BOUCHES-DU-RHONE

CABINET

Service communication Marseille, le jeudi 22 décembre 2005

_________________________________________________________________________

Liste des abattoirs autorisés pour les trois jours de l’Aïd 2006

___________________________________________________________________

Au chapitre de l’abattage rituel de moutons, l’édition 2006 de l’Aïd el Kebir sera

marquée par toute une série de nouveautés.

Il y aura cette année 11 sites d’abattage agréés soit 4 de plus que l’an passé.

Entrent en lice Tarascon, Aix-en-Provence et, grâce à la conversion temporaire

d’équipements de volaillers halal, Aubagne et Chateaurenard.

La mécanisation du sacrifice, apparue l’an passé, gagne du terrain. Deux

nouveaux sites (Les Pennes-Mirabeau, Saint-Martin de Crau) ont adopté cette

technique qui garantit à la fois observance du rituel musulman, conditions

sanitaires optimales et augmentation des capacités d’abattage. Aux abattoirs de

Marseille Saint-Louis, où deux chaînes opéraient l’an passé, un troisième sera

installée.

Conséquence de ces améliorations du dispositif, les estimations d’abattage

avoisinent 15 000 moutons pour cette année, contre 11 000 l’an passé.

Liste des abattoirs autorisés

Abattoirs pérennes :

1/ Abattoir de Tarascon : Alazard et Roux, Quartier Radoubs 13150 Tarascon

2/ Abattoir de Provence : Groupe Mustapha Slimani, 136 chemin de la Madrague

Ville 13015 Marseille

3/ Abattoir de volaille d’Aubagne : Ferme Avicole des Espièllières

chemin des Espillères 13400 Aubagne

4/ Abattoir de volaille de Châteaurenard : 2929 route d’Avignon 13160

Châteaurenard

…/…

Abattoirs temporaires :

5/ Abattoir de Saint Louis : ancien abattoirs de Marseille, Place des Abattoirs,

Marseille 15ème.

6/ Abattoir des Pennes Mirabeau : Ferme Azzoug lieu dit « La Bugade » route

Nationale 368 - 13170 Les Pennes Mirabeau

7/ Abattoir d’Aix en Provence : 95 chemin des Piboules 13100 Aix en Provence

8/ Abattoir d’Istres : Domaine des Massuguières chemin des Massuguières Rond

point Marcel Dassault 13800 Istres

9/ Abattoir de Saint Martin de Crau : Coopérative le Mérinos avenue de Ceret

13310 Saint Martin de Crau

10/ Abattoir d’Eyguières : Coopérative le Mérinos (Goin Vincent et Benoît)

chemin de Grignan 13430 Eyguières

11/ Abattoir de Tarascon : Mas de la Visclède Route de Fontvielle 13150

Tarascon

Liste établie le 19 décembre 2006 par Jean Lessirard, Directeur des Services

vétérinaires.

Contacts presse :

Jean-Michel AMITRANO,–

04 91 15 63 99 - Fax : 04 91 15 63 04

Mel : jean-michel.amitrano@bouches-du-rhone.pref.gouv.fr

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22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 22:12
Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) informe la communauté musulmane de France que la fête de l’Aïd El Adha (Aid el Kebir) sera célébrée le samedi 30 décembre 2006 correspondant au 10 Dhu al Hijja 1427H.
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