Le lobby welfariste* souhaite le boycott de la viande HALAL et CASHER
Alors qu'un certain nombre de propositions ont été entendues lors des rencontres "Animal et société" comme la mise en place d'un dispositif de formation des sacrificateurs, d'un bilan des équipements de contention au moment de l'abattage, d'une expertise scientifique conduite sous les auspices de l'institut national de la recherche Agronomique (INRA), le lobby welfariste (bien être animal) dirigé par la Fondation B. Bardot (FBB) utilise les travaux de l'oeuvre d'assistance aux bêtes d'abattoirs (OABA) et engage un bras de force avec l'industrie de la viande. L'étape de l'étiquetage permettra l'organisation du boycott des viandes rituelles. Aujourd'hui il ne peut exister une industrie de la viande sans le marché HALAL (1,6 milliards de consommateurs potentiel car la faim et la pauvreté doivent être prises en compte).
Nous connaissons la méthode puisqu'il s'agit de la version francisée du combat du même lobby du Royaume Uni. Comme ils leur aient difficiles de démontrer scientifiquement la corrélation entre souffrance animale et sacrifice rituel, ils utilisent l'arme alimentaire en prenant les consommateurs en otages. Dans le même temps ils nourrissent leur lobby et leurs fantasmes. Les tribunaux ont rendus plus prudente B. Bardot à l'encontre des citoyens de confession musulmane (...B. Bardot ne s'oppose pas au principe de l'abattage rituel...). N'en déplaise à Madame Bergeaud Blackler, sociologue marseillaise, nous n'avons pas vu beaucoup de stigmatisation du sacrifice juif ! C'est plutôt les musulmans qui font les frais de ce combat et qui sont visés plus particulièrement lors de l'Aïd Al Adha.
Le respect dans la différence et de la diversité est-il toujours synonyme de radicalisme, de sectarisme, de communautarisme ? Je commence à penser que certains mots, concepts, de l'adaptabilité biologique, ne sont que des farces visant à auto-produire un discours nécessitant des études qui servent à nourrir des chercheurs qui cherchent sans forcement rien trouver !
Si l'on peut être en désaccord sur certaines analyses des rencontres "Animal et société" (il s'agit d'un laboratoire d'idées), le ministre de l'agriculture fait preuve de responsabilité . C'est vrai que nous avons entendus la voix de la ministre de l'intérieur qui mesure les dimensions économiques, politiques, sanitaires et sociales du champ du Halal et du Casher. C'est pas tous les jours que des autorités religieuses, rabbins, imams en Europe applaudissent un ministre de l'intérieur de surcroit d’une république qui affiche comme marqueur identitaire la LAÏCITE ! (qui ne veut pas l'intégrisme républicain).
L'association ASIDCOM réprouve et condamne l'acharnement des ONG contre une partie de la population car de nombreux mensonges sur la réalité du Casher et du Halal sont utilisés au détriment des consommateurs.
Est- ce un hasard si le secteur de l'industrie de la viande de volailles est oublié ? Quid des volailles passées à la « gégène » au nom du Halal ?
Le welfarisme n'est pas une arme neutre dans la guerre économique de la souveraineté alimentaire. Assez d'hypocrisie !
L'étourdissement n'est qu'un moyen technique de faire souffrir l'animal en silence pour la rentabilité des capitaux investis.
Enfin, c'est les millions de consommateurs musulmans en Europe qui sont trompés sur la réalité de l'abattage rituel. Ils doivent s'organiser pour leurs droits à la différence sans négliger leurs droits constitutionnels, nationaux ou européens.