Lancé le 5 novembre 2002 par Tawfik Mathlouthi, le Mecca-Cola (www.mecca-cola.com/fr) était selon son créateur un concept nouveau : "l'économie au service de l'idéologie".
N'ayant pas "d'autre alternative pour des militants en mal de financements que de créer des activités lucratives pour leur permettre d'atteindre leurs objectifs", Mecca-Cola décide donc de verser 10% de ses bénéfices nets à "des œuvres palestiniennes strictement humanitaires, privilégiant l'enfance et le savoir et 10% aussi à des oeuvres européennes des "pays qui nous ont si généreusement accueilli, et aux populations au sein desquelles nous vivons", en réalité "des associations qui oeuvrent pour la paix dans le monde et qui soutiennent le peuple Palestinien dans sa lutte légitime pour son indépendance" (1).
Fort du succès de Mecca-Cola (2), plusieurs concurrents se lancent et ciblent eux-aussi les consommateurs musulmans de France et d'ailleurs : Arab cola (www.arab-cola.com), le "cola du monde arabe" lancé par une entreprise localisée à Nice ; Muslim Up (www.muslim-up.com), basé à Paris ; Quibla Cola (www.qibla-cola.com), produit en Grande-Bretagne par Zahida Parveen, une «femme d'affaires» de Derby.
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Un cola provençal a même vu le jour : le Lou Cola Prouvençau !
Article paru sur l'observatoire du communautarisme